Autrefois je l'ai lu, on fabriquait de petits cadres de bois montés sur une poignée, genre façe-à-main pour promeneur esthète, on se promène et crac, on choisit sa vue, comme avec un appareil photo sans pellicule, un viseur vide, le télescope qu'on se fait avec les mains repliées en cône, personne ne reverra jamais ce ciel comme-ci cet arbre-là, à la hauteur et à la place où je suis (...), c'est à moi.
Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l'être aimé

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