Supervues 2009, Hôtel Burrhus, Vaison la Romaine




installation in situ, feuilles de papier toilette, ouatine, 150x230x2 cm

PourSuite, exposition collective Hôtel Rivet, Nîmes, 21 Novembre-15 Janvier 2010

(peinture de Sonia Foulc) Photographie Sans titre (planète), tirage numérique sur papier mat


au premier plan Julien Pélamourgues et Thomas Mestrallet, photographies Paysages, peinture de Julia Scalbert, peintures de Julien Ruel

Thomas Mestrallet, Paysages, Julia Scalbert, Julien Ruel

Supervues 2009

Hôtel Burrhus
Vaison la Romaine
Supervues 009
Une petite surface de l’art contemporain
35 artistes / 35 chambres occupées
3ème édition
vendredi 11 décembre - 19h à 21h
samedi 12 - 11h à 21h
dimanche 13 - 11h à 19h
Durant trois jours en décembre, l’hôtel est vidé de ses occupants habituels pour accueillir trente cinq artistes, soit un par chambre.
Chaque artiste investit sa chambre (tirée au hasard !) avec des travaux déjà réalisés ou un projet spécifique, créé pour ou sur le lieu.
L’hôtel prend ainsi des allures de mini-foire d’art contemporain, où le public est invité à visiter 35 mini-expositions qui présenteront autant d’artistes.
Ce week end, le Burrhus est donc fermé en tant qu’hôtel, inutile de chercher à réserver une chambre!
Pourtant il affiche complet et ses hôtes sont cette fois les galeries, les institutions, les artistes et les associations qui relèvent le défi de présenter leur travail dans une chambre d’hôtel.
Brouiller les cartes et mélanger les pistes, sera aussi une tentation de ce week-end où se côtoieront à travers la peinture, la performance, la vidéo ou l’installation, des univers qui ont peu d’occasion de cohabiter.
A cheval sur deux régions (Paca et Rhône-Alpes) Supervues se veut un lieu de rencontres entre artistes, associations, galeries et institutions culturelles et le grand public.
Supervues009 invite trente-cinq nouveaux artistes à investir trente-cinq chambres qu'ils ont choisi au hasard, nous leur avons envoyé les plans, quelques photos, certains sont venus visiter, s’imprégner des lieux tous mettent beaucoup de cœur à leur participation et nous espérons que ces trois journées un peu spéciales seront un minuscule antidote au repli sur soi, à la peur, au pessimisme ambiant.
Nous vous invitons à venir nombreux et vous assurons que chacun en sortira bien vivant !!!

Artistes / Galeries, Institutions ou Associations :
Hélène Agniel / Lithos - Rémi Dall’Aglio / La Vigie - Olivier Bedu - Cyril Hatt / ALaPlage - Lieu Commun - Grégoire Bergeret - Damien Berthier - Caroline Blin - Roland Botrel / collectionneur - Colette Bréger - Dominique Castell / Voyons Voir - Jean-Marc Chapoulie - Christine Crozat / Galerie Martagon - Gérard Depralon / Galerie Eric Linard - Françoise Galeron / Voies Off - Luc Ta-Van-Thinh - André Forestier / Galerie le Réverbère - Paul Armand Gette / Galerie Porte Avion - David Wolle - André Forestier / Galerie Le Réverbère - Jean-Baptiste Ganne / La Station - Olivier Grossetête / Frac Paca - Hippolyte Hentgen / Crac de Sète - Bruno Rosier - Benjamin Hugard / La maison - Galerie Singulière - Rémy Jacquier / URDLA - Ingrid Luche - Thierry Mouillé - Frédéric Nakache / Images Passages - Anna Puig Rosado / Angle art contemporain - Paul Raguénès / Galerie José Martinez - Lucja Ramotowski-Brunet / Institut d’art contemporain Villeurbanne / Rhône-Alpes - Colette Bréger - Josué Rauscher / Tampopo - Philippe Guérin / Les enfants du Facteur - Sophie Urbani / Galerie du Tableau - Eric Watier

Et aussi :
Samedi 12 Décembre
17 heures : Performance de Jean-Marc Chapoulie
Dimanche 13 décembre
« L’âne gris » de Stephen Wilks, de retour d’un voyage en Inde est actuellement en résidence chez Angle art contemporain. Il sera notre invité le dimanche à 11heures.
14 heures : Performance de Jean-Marc Chapoulie
Durant le week-end
La chambre 21 : Chambre de projection animée par Images-Passages. Y seront projetés des vidéos de Frédéric Nakache et un programme de films des artistes présents.
La collection dans l’appartement : Roland Botrel, collectionneur niçois présentera des œuvres qui lui tiennent à cœur.
Les hypervisites : Promenades éclairées pour petit comité de curieux. Un artiste, un galeriste , un amateur vous fait visiter 4 chambres de son choix. Départ toutes les heures à partir de 14 heures. Inscription conseillée.
Dans le salon seront exposées des œuvres de Ludovic Lignon, Didier Petit, Claude Viallat.

www.supervues.com
contact : Laurence Gurly tél : 06 03 54 48 21 - Jean Baptiste : 06 21 06 63 42 ou 04 90 36 00 11
e-mail : laurence.gurly@burrhus.com fax : 04 90 36 39 05

Texte de Françoise Lonardoni, catalogue exposition 'Pour Suite'

Choses et états ne sont que des vues prises par notre esprit sur le devenir. Il n'y a pas de choses, il n'y a que des actions. Bergson- L'évolution créatrice, genèse idéale de la matière.

Le regard que porte Hélène Agniel sur le monde montre une aptitude particulière à se détacher du cadre restreint de l'intelligence utile. Dans son travail photographique, elle combine en permanence deux images du réel: l'image physique (objective, neutre) d'un sujet et son image 'psychique' (Merleau Ponty) : cette vision seconde, qui exige pour être perçue, que nous nous absentions de notre propre connaissance, de notre conscience même.
Dans ses débuts Hélène Agniel a utilisé la photographie en cadrages serrés pour dévoiler des objets banals : morceaux de sucre, éclat de verre, savon...la matière rapprochée, un éclairage savant créaient des images de pur silence; la fugacité de l'aperçu était soudain cristallisée et offerte à la contemplation, faisant sourdre le vertige ressenti devant les images prises au microscope.
Le champ des oeuvres s'est ensuite élargi à des vues extérieures : un amas de brique dessine des pyramides précolombiennes, un adhésif chiffonné prend vie...la rue, l'espace urbain entier sont devenus le territoire de ce 'regard psychique'.

Dans ses photographies, l'apparence matérielle de l'objet doit être conservée car elle est un facteur déterminant pour assurer la conduite perceptive qui intéresse l'artiste : le passage du réel à l'étrangeté qu'elle institue s'enracine dans la perte et la retrouvaille avec l'objet connu, il trouve sa justification dans ce mouvement même et s'affaiblirait dans une simple transfiguration.

D'autres procédés ont été expérimentés autour de cette problématique de la métamorphose. Ainsi des sucres en morceaux ont-ils servis de briques de construction pour obstruer un porche. Le résultat, plein de justesse plastique, rappelle avec légèreté quelques grandes questions de l'art des dernières décennies : minimalisme modulaire, sculpture et architecture, échelle, portée symbolique, profondeur métaphorique...
Le sucre, encore, a servi à Hélène Agniel dans une proposition spatiale : une coulée de matière blanche (du sucre liquéfié) a été répandue sur le sol de la galerie d'exposition.
Les propriétés insoupçonnées de cette matière offrent un résultat d'une grande richesse : la translucidité, le monochromatisme nuancé seulement par les épaisseurs du liquide, l'entêtement de cette vague à s'étaler, à épouser l'horizontale, à perdre toute forme personnelle évoquent les plus belles réalisations de l'Antiform.
Dans cette sculpture paysage, la métamorphose n'est plus seulement visuelle. Elle ose être allusive aussi, à peine décelable : les mouvements sont figés par l'inertie de la masse, l'état liquide n'est plus que traces dans l'assèchement.

Dans ces travaux les plus récents, Hélène Agniel met en place des procédures radicalement nouvelles : avant de photographier, elle prépare des scènes, toujours avec des objets sans grade, qui souvent présentent plusieurs registres visuels : une image photographique cohabite avec un miroir, une autre avec des morceaux de coton. Si la métamorphose est commandée, elle n'est certainement pas contrôlée jusque dans ses moindres effets. Car en dépit de cette évolution presque ontologique dans la méthode, Hélène Agniel parie toujours sur l'hypothèse de la réversibilité du réel.

Françoise Lonardoni

intervention intérieure

relevé photo-domestique numérique, 2007

Supervue 2009




Supervues 2009, trois jours d'expositions, conférences et rencontres

Participation grâce à la Galerie Lithos, Saint Restitut
11, 12 et 13 Décembre 2009


photographie numérique, 2009

Lettre à Richard Monnier

Cher Monsieur Monnier,

(Votre) Voisine m'a subjuguée il y a quelques années en arrière, et sur les conseils d'Hubert D., en bonne élève, je suis allée 'y voir de plus près'...
C'est là que s'est produit un second choc: au détour d'une page, dans je ne sais plus quel catalogue, PAF. Votre Sculpture d'Atelier me BiM, m'émerveille par sa simplicité, sa dérision, sa fugacité...bref, sa beauté...
Depuis je ne cesse de 'stalker' vos nouvelles pièces, m'ébahissant souvent (pas toujours, j'avoue, mais c'est surtout lorsque je n'arrive pas à atteindre un seuil certain de compréhension...)
(souvenez-vous, nous nous sommes rencontrés un soir de printemps orageux, vous alliez à un vernissage en Camargue, je devais coller 101 photographies)
J'aimerai que vous m'accordiez l'immense honneur de mettre un lien vers votre site depuis mon blog (genre!!), afin de pouvoir présenter à mes (très nombreux) visiteurs l'univers merveilleusement artistique et de haut vol au quel j'aspire! (et surtout qui me nourrit)
En pied de page vous trouverez le lien vers mon (très) modeste travail, s'il vous plait d'y jeter un œil, voire les deux, soyez certain qu'ils vous seront remis dans leur intégralité...
Espérant une réponse de votre part, je vous prie, Cher Monsieur, de recevoir mes meilleurs sentiments,
artistiquement,
Hélène
photographie numérique, 2009

note

lettre à David Shrigley

Dear David,

First of all, i will apologize (differently from The Roots whome i'me listening to right now) for my english which i kind of learned a long time ago... i'me not sure of what it's worth now!
i want to ask you the right, what am i writing, the honor, of adding a link to your website on my profile, because:
i'm a big fan of your work and thoughts..
as a poor girl i could only collect a book of your vain photographies when i first bumped into your show at Lambert's a few years ago, and now that i'm not richer yet, i also own a book of postcards from you, which i always show to people coming to my place... Therefore i spend a lot of time looking to your work thru virtuality...
(this was just to show i'm into sharing my 'fantitude')
well, if someday you have the time, you can have a look on my work if you like, i'll be honored to hear from you!

would you then allow me to add you?

i promess if i ever get tattooded, it'll be with one of your drawings!

Best regards,
Hélène,
young french artist under construction...

le thieulin

photographie numérique, 2009

note

L'homme enfant est homme car il a pleinement conscience des tenants et des aboutissants de sa démarche, enfant car il ne cherche pas la maitrise, mais la surprise et l'émerveillement. Richard Monnier

Paysages





série de 5 photographies numériques contrecollées sur bois, 70x70, 2008/09

accrochage


lac gelé, Nocturne et faux paysage




relevé d'icebergs photographique,150x150, 2008

collection de riens

Chantiez maintenant! exposition collective, Château d'Avignon, Saintes Maries de la mer







La notion de chantier résonnait en termes de construction, d'édification... Le tas de sable, 5 tonnes, livré en vrac, suggère à la fois le château de sable, mais aussi d'autres formes simples, liées à la construction. La pyramide devient le socle d'une construction enfantine, tension entre l'immédiateté du pâté et l'architecture du tas.

nocturne


vues d'accrochage